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Temps de lecture : 5min

Bien choisir son huile de coco

Ecrit le 04.Feb.20 par Anne-Marie — Mis à jour le 30.Sep.21


L'huile de Coco, vous en êtes accro ? Il y a de quoi ! Gourmande, au top pour notre épiderme et nos cheveux, la nouvelle star de nos salles de bain a bien des arguments. Mais attention, toutes les huiles issues du coco ne se valent pas. Surtout, leur bilan écologique et éthique n'est pas toujours très reluisant...



Coco Nuciferas Oil : une appellation, deux huiles



Derrière la même dénomination INCI, on trouve en réalité deux huiles différentes bien qu'issues du même fruit.


D'un côté : la véritable huile de Coco vierge, obtenue mécaniquement par pression à froid de chair fraîche de noix de coco à maturité. Sans chauffage excessif ni produits chimiques. Une fois extraite, l'huile est débarrassée de ses impuretés par simple filtrage. Blanche et cristalline, solide à température ambiante, elle fond aisément au contact de la peau. Bonus : un toucher sec sans film gras et une odeur exotique qui nous transporte illico vers une île paradisiaque. Mmmh !



Mais la Coco Nuciferas Oil, c'est également l'huile de Coprah, autrement dit de chair de noix de Coco séchée plusieurs jours au soleil. Les avantages ? Moins de contraintes et de coûts : pas de gestion complexe de produits frais, pas de flux tendus dès la cueillette, la transformation peut être localisée loin des zones de culture. Mais un inconvénient majeur : exposée à l'air, à la pollution et aux insectes, la qualité de la chair se dégrade. Bactéries et moisissures se développent et l'huile brunâtre qu'on en extrait a une forte odeur de rance. Obtenue par pression à chaud pour augmenter les rendements, elle est obligatoirement raffinée : purifiée, blanchie et totalement dèsodorisée via divers procédès chimiques. Bye bye, odeur des îles. Entre autres.



Coprah ou Coco ? Il n'y a pas photo !



L'huile de Coco est particulièrement riche en acide laurique, acide gras antimicrobien en parfaite affinité avec notre épiderme. Nourrissante, très antioxydante grâce à sa teneur en vitamines A et E, naturellement anti-inflammatoire, elle sauve cheveux et peaux sèches, abîmées, irritées, dèshydratées... Logiquement, on trouve la Coco Nuciferas Oil dans beaucoup de soins ou de recettes DIY qu'elle parfume agréablement : baume, crème, shampoing, masque, savon, dentifrice et même anti-poux. Ou encore comme base de nombreux émollients ou tensioactifs en « coco » (pour en savoir plus : Huile de coco : ses bienfaits en cosmétique). Sa stabilité à la cuisson en fait une graisse de choix pour les pâtisseries ou fritures industrielles, margarines... Une alternative présentée comme plus qualitative à la (très justement) décriée huile de palme.



Mais dans l'écrasante majorité des cas, votre savon ou votre pâte à tarte industrielle contiennent plutôt de l'huile de Coprah, bien meilleur marché. Après tout, quelle différence, à part un moindre plaisir olfactif et gustatif ? Le raffinage industriel ! Polluant et énergivore, il altère profondément ses qualités : les agents de blanchiment et solvants chimiques laissent des résidus, le chauffage à haute température détruit les insaponifiables, notamment les vitamines. On obtient une huile au toucher plus gras qui n'apporte plus grand-chose à votre épiderme. Bref, on sacrifie l'efficacité à la rentabilité. Pire : afin de la stabiliser, elle est très souvent hydrogénée donc pleine d'acides gras trans, accusés de favoriser le mauvais cholestérol et les maladies cardiovasculaires. A éviter dans votre assiette ! Et pour notre peau ? En l'absence d'études, la prudence est de mise. Votre pot indique huile de Coco dèsodorisée ? C'est forcément de l'huile de Coprah. Mais il n'est hélas pas toujours facile de le savoir sans questionner le fabricant.



Environnement & éthique : l'huile de Coco ne sent pas toujours bon



Vous avez vérifié : dans votre cuisine ou votre salle de bain, la moindre goutte d'huile de Coco est vierge, de première pression à froid. Excellente nouvelle pour votre santé et votre épiderme... mais pas forcément pour les régions productrices. Si aujourd'hui personne ne peut honnêtement ignorer le dèsastre écologique et social qu'est l'industrie de l'huile de palme, l'envers du décor de l'huile de Coco est moins connu. Coco ou Coprah semblent même indifféremment bénéficier d'une bonne image par leur association aux îles lointaines et le prix élevé des huiles de qualité.



Pourtant, tout n'est pas rose sous les cocotiers... Le problème ? Leur faible rendement : un hectare de cocotiers produit 0,7 tonnes d'huile par an alors que la même surface donne 3 tonnes d'huile de palme. Un cocotier met plus de 10 ans à devenir commercialement rentable et peaufine ses fruits pendant des mois. Du coup, tous les moyens sont bons pour doper la production : pesticides et fertilisants polluants deviennent indispensables aux palmeraies en monoculture. Autre difficulté de taille : la cueillette. Avec une production réalisée à 95% par de petits producteurs en Asie du Sud-Est, elle est essentiellement artisanale : il faut grimper jusqu'à 25 mètres de haut ! Difficile, dangereux et peu productif. Et les agriculteurs ne fixent pas leurs prix, ils subissent des cours tirés vers le bas par la grande distribution. Conséquence : 65% ne gagnent pas plus d'1$ par jour. Les cueilleurs sont parmi les plus précaires de régions déjà pas franchement réputées pour leurs conditions de travail et niveaux de vie.



Mais un humain cueillant péniblement 80 noix de coco par jour, les producteurs ont trouvé plus intéressant : exploiter les animaux. Corvéables à merci et facilement remplaçables, les singes cueilleurs font tourner l'industrie du coco en Thaïlande, Inde ou Indonésie. Rapides, agiles, capables d'apprendre à reconnaître les noix mûres, les macaques à queue de cochon sont arrachés bébés à leurs mères souvent tuées dans l'opération, puis dressés en véritables esclaves. 10 heures par jour, sans pause, ils cueillent jusqu'à 1600 fruits, sans salaire ni revendications. De quoi doper rendement et rentabilité... Une baisse de rythme ? Quelques coups de bâton y remédient. Attachés jour et nuit, ils sont totalement coupés de leur communauté et leur environnement. dèsastreux pour ces animaux éminemment sociaux classés espèce vulnérable. Et plutôt contradictoire pour une huile alternative vegan au beurre !



Faut-il renoncer à l'huile de Coco ?



Comment ne pas être complice de cette exploitation ? Doit-on boycotter l'huile de Coco ? Pas forcément : consommer certaines huiles de Coco permet de soutenir une production éthique, précieuse source de revenus pour ces régions. Labellisées bio et vegan, issues du commerce équitable, elles vous garantissent le respect de l'environnement, des animaux et des populations locales. One Voice, notamment, garantit explicitement qu'aucun singe n'est exploité. Votre huile n'est pas labellisée ? Interrogez le fabricant.



Chez oOlution, nous utilisons exclusivement une huile de Coco première pression à froid certifiée bio, produite en agroforesterie par un regroupement d'exploitations familiales et sans aucune exploitation animale. Pas de monoculture, les cocotiers sont associés au cacao, au café, à des espèces sauvages, arbres fruitiers... Ce qui a un triple avantage : la biodiversité favorise la faune locale, l'association d'espèces permet une régulation naturelle des nuisibles avec zéro pesticide et, grâce aux sources de revenus diversifiées, les fermiers sont moins dépendants des cours.



Bien sûr, les labels ne transforment pas miraculeusement l'huile de Coco en ingrédient 100% écologique : venant obligatoirement de loin, son bilan carbone s'en ressent. Surtout, huile de Coco ou de Palme, leurs dérives sont avant tout les symptômes d'un même problème : la ruée mondiale sur une matière première qui ne peut être produite partout. L'huile de Coco, nouvelle huile de palme ? On n'en est heureusement pas encore là. Moins rentable, elle reste à l'abri de la surproduction : 2 milliards d'euros par an pour tout son marché (fruit, huile, lait, eau, poudre, fibre...) contre plus de 130 milliards pour la seule huile de palme ! Et le cocotier a un gros avantage : il a peu besoin d'eau, pousse sur une zone géographique beaucoup moins concentrée, même sur le sable. Aujourd'hui, les forêts ne brûlent pas pour laisser la place à la noix de coco. Jusqu'à quand ? A nous tous d'y veiller, par notre consommation raisonnée.



La solution : diversifier nos huiles végétales



Pour l'alimentation, l'huile de Coco, même vierge, n'a pas vraiment d'intérêt, sauf en cas de régime pauvre en glucides. Les acides gras saturés qu'elle contient en quantité sont déjà beaucoup trop nombreux dans notre alimentation. Malgré les 1001 vertus qu'on lui prête (booster de métabolisme, brûleur de graisses...), il est préférable de privilégier nos nombreuses huiles locales, bien meilleures pour la santé : olive, lin, noix, colza... Eau ou lait de coco restent intéressants (et savoureux !), mais essayez de vous en tenir à une consommation modérée.



En cosmétique, dans nos soins et nos recettes DIY, évitons d'ériger l'huile de Coco en actif star. Oui, elle a de précieuses vertus pour notre épiderme. Mais elle n'est pas la seule. Et c'est en synergie qu'elle donne toute la mesure de ses qualités. Chez oOlution, c'est notre principe de formulation : nous n'avons pas d'ingrédient miracle, chacun de nos soins contient une grande variété d'actifs naturels. Multi-actions, ils répondent à tous les besoins de nos peaux et ne participent pas aux ravages de la monoculture, forcément destructrice de biodiversité et consommatrice de pesticides. Dans les cosmétiques comme dans la vie, l'équilibre est dans la diversité ! C'est en agissant avant la catastrophe que nous éviterons de faire de l'huile de Coco une huile de palme bis.

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