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Temps de lecture : 10min

Beurre de karité : 20 ans de mensonge pur et raffiné

Ecrit le 09.Oct.14 par juliette sarfati — Mis à jour le 29.Aug.22


Parmi les ingrédients les plus utilisés en cosmétique, le beurre de karité est une star incontournable. Mais il y a différents niveaux de qualité lorsqu'on parle du beurre de karité... Chez oO, on a fait le choix d'un beurre grand cru de qualité supérieure. Cette recherche nous a amené à rencontrer Carole Tawema, avec laquelle nous partageons la même exigence d'excellence vis à vis de nos ingrédients.

Comment bien choisir son beurre de karité ? Attention aux impostures !

Carole Tawema, impliquée pour un beurre de karité de haute qualité en cosmétique

Très engagée contre le beurre de karité raffiné, cette femme entrepreneure met toute son énergie dans la dénonciation de ce problème majeur. Elle propose des solutions qui passent par l'implication des productrices sur le terrain, en Afrique, et la revalorisation du beurre de karité brut, naturel, auprès du grand public.

Nous lui avons donc proposé une interview afin qu'elle nous éclaire sur les tenants et aboutissants de ce problème généralisé.

Carole, pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours ?

Née au Bénin, je suis arrivée en France à l’âge de 10 ans. Un bac ES et une classe prépa HEC m’ont menée plus tard à l’ESC Marseille, puis un parcours de 4 ans en tant que consultante et chef de projet dans les NTIC.

Aucun lien avec le karité à priori si ce n’est qu’en terminale j’avais déjà défini le fait que mon projet personnel et professionnel consisterait à contribuer au développement du continent africain.

J’ai choisi ce sujet pour mon mémoire de fin d’étude en école de commerce en l’axant sur le karité et les femmes. À l’époque, j’ignorais que ce mémoire me mènerait à la création de KARETHIC.

Pourquoi vous êtes-vous lancée dans la création de Terrethic, société qui fournit du beurre de karité bio-équitable ?

Terrethic est la petite sœur française de Karethic, née au Bénin. C’est la structure qui conçoit et distribue à l’international les produits cosmétiques Karethic et le beurre de karité Grand cru du Bénin, utilisé dans ces mêmes produits. Ma sœur Glwadys et moi avons grandi au contact de ces femmes gardiennes de l’arbre de karité. À travers Karethic, nous avons pour objectif de mettre en lumière et de raconter avec nos propres mots de femmes nées sur le continent africain, la véritable histoire du karité, sa vraie texture, sa couleur et tout ce qui en fait un produit d’exception, malheureusement réduit à l’état de commodité par l’industrie agroalimentaire et cosmétique.

A travers la réhabilitation du karité, c’est l’histoire et le rôle de la femme africaine dans la société que nous racontons. Elle est au cœur de Karethic. Pour ce faire, il a fallu replonger dans le peu de littérature existant sur cet arbre, créer une nouvelle manière de travailler avec les productrices pour leur permettre d’exprimer tout leur savoir-faire et leur ingéniosité. Le fruit de ce travail, le karité Grand Cru, était étrangement très peu utilisé en cosmétique. Cela nous a donc conduit à rechercher une nouvelle façon de produire des cosmétiques à base de karité, donc de nouvelles formules conçues par le Laboratoire Savoir des Peuples et Caroline Rousseau.

Nous aurions pu travailler avec un laboratoire au Bénin et faire fabriquer les produits Karethic au Bénin ou dans un autre pays africain mais il est actuellement beaucoup plus compliqué d’élaborer des formules naturelles en Afrique qu’en Europe. Les formules et matières premières sont pourtant disponibles mais les emballages, outils de production et de transformation de qualité sont difficiles à trouver et hors de prix. L’absence de source d’énergie est aussi un handicap, tout comme la faible prise de conscience par les femmes de la présence de produits nocifs dans les soins cosmétiques proposés. Depuis notre enfance jusqu’à cet été 2014, ce sont toujours des crèmes éclaircissantes à base d’hydroquinone que l’on affiche en 4 par 3 sur les panneaux publicitaires ou dans les pub télé au Bénin. Or lorsque l’on découvre ce karité unique des femmes africaines, on comprend que l’introduire dans des soins cosmétiques chimiques et nocifs est du pur gâchis. C’est un laboratoire français, le laboratoire Savoir des peuples qui a le premier compris notre démarche et a su travailler sur des formules naturelles permettant de retrouver toute la sensorialité et le caractère unique du karité. Ces formules sont désormais très appréciées par les femmes africaines, mais nous regrettons le fait de faire faire un tel voyage au karité pour que les soins Karethic parviennent entre leurs mains. Produire en Afrique pour les femmes africaines à partir des formules réalisées par le laboratoire savoir des peuples est un rêve que nous aimerions réaliser un jour.

Comment avez-vous commencé à travailler avec la communauté de femmes productrices du Bénin ? Et selon quelle philosophie ?

Le mémoire de fin d’études m’a permis de comprendre l’immense injustice faite aux femmes productrices de karité à la base de cette industrie. Cette injustice était d’autant plus marquante qu’elle était particulièrement liée à leur condition de femmes dans une société initialement matriarcale, devenue patriarcale durant la période coloniale pour faciliter l’accès des colons aux ressources naturelles africaines. Pour atteindre nos objectifs , Il fallait avant tout remettre les femmes au centre de cette société et leur redonner du pouvoir.

Avant de nous attaquer à la qualité du karité, nous avons donc pris le temps de comprendre la manière dont elles organisaient leur journées et les contraintes liées, ainsi que le processus de production du beurre dans chaque groupement de productrices, et ce de manière à identifier les différentes méthodes pour n’en retenir qu’une, la meilleure, communément acceptée par toutes les femmes. Il nous fallait aussi appréhender les rapports entre chaque village qui ne sont pas toujours cordiaux, le niveau d’utilisation d’intrants chimiques dans la région et les connaissances des femmes sur le sujet, l’importance économique et sociale du karité. Le lieu de production et l’organisation des groupements ont été déterminés en fonction de tous ces éléments.

La qualité du beurre est issue d’un partage de connaissance entre chaque groupement qui se côtoient sur le même lieu de production depuis 5 ans désormais et bien sûr de la rémunération des femmes. Cela a nécessité 4 années de travail. C’est une longue étape par laquelle les industriels ne passent pas. Pourtant elle est essentielle pour l’obtention d’un karité d’une qualité exceptionnelle. Lorsque l’on parle d’industrie de transformation, on pense immédiatement aux machines en oubliant les hommes et les femmes à la base de cette industrie. Or il est impossible aujourd’hui, à moins de remplacer les collectrices d’amandes par des robots, de produire ne serait-ce qu’un gramme de karité sans passer par elles.

Quelles sont les différences entre beurre de karité raffiné et non raffiné (en terme de bénéfice pour la peau et d'éthique) ?

On comprend aisément la différence entre une huile raffinée et une huile vierge non raffinée en alimentaire, et l’importance d’utiliser le plus possible des huiles vierges non transformés. Cette différence est moins évidente en cosmétique parce que l’on a tendance à oublier que la peau comme les cheveux sont des organes vivants et les premiers remparts contre tout élément externe affectant l’organisme (pollution, climats extrêmes…). Une peau est comparable à une terre. Elle doit être nourrie pour être forte et se régénérer naturellement. Ces nutriments se trouvent principalement dans les huiles végétales. Moins celles-ci sont transformées, meilleure est la nutrition.

Le beurre de karité non raffiné est le karité naturel. Dans le règne végétal, c’est l’ingrédient le plus riche en principes actifs. Il est jaune pâle, a une texture fondante et une odeur gourmande lorsqu’il est frais et de qualité. La production de ce karité nécessite un véritable savoir-faire et de l’expérience passés sous silence par les industriels. Le karité raffiné est un sous-produit du karité naturel : il provient de la nécessité pour les industriels d’éliminer les composants non désirables dans un karité naturel de mauvaise qualité (couleur, odeur, résidus). Le problème c’est qu’après raffinage, effectué à haute température et parfois avec des solvants cancérigènes, les propriétés naturelles du karité sont réduites de 50 à 80%, voire totalement détruites en fonction du procédé de raffinage.

C’est la raison pour laquelle l’industrie qui consomme le plus de karité raffiné, et ce depuis des siècles, est l’industrie agroalimentaire. Celle-ci ne s’intéresse pas aux principes actifs du karité mais uniquement à la composante stéarique du karité qui lui confère une meilleure résistance à la chaleur comparé à d’autres huiles végétales. Par facilité, il y a 20 ans les industriels du secteur cosmétique ont cru bon et plus simple d’utiliser ce karité raffiné dans leur formulation cosmétique tout en vendant les principes actifs du karité. Nous sommes convaincues que beaucoup de marques cosmétiques ignoraient ce fait mais cette ignorance mène aujourd’hui à une tromperie du consommateur.

Le raffinage est utile aux industriels, notamment aux multinationales consommant des volumes importants de karité. On peut même considérer qu’il permet de recycler un karité de mauvaise qualité, mal produit ou mal conservé. Mais il enferme les productrices dans un cercle vicieux où la norme est un karité de faible qualité, acheté à bas prix, à des femmes maintenues dans une position inférieure à celle des « industriels magiciens ». Ces industriels venant les aider à « améliorer » la qualité de leur karité par le raffinage en faisant disparaître toute trace indiquant que leur beurre pourrait-être de mauvaise qualité. D’ailleurs ce sont ces industriels qui fixent les critères de qualité, le prix d’achat des amandes et du beurre de karité. Les critères de qualité sont connus mais le prix d’achat reste tabou. Pourtant les coûts de production sont facilement évaluables et il existe dans chaque pays un revenu minimum qui permet de déterminer le prix équitable auquel devrait s’échanger les amandes et le beurre de karité. Mais la plupart des industriels estiment que ces femmes sont incapables de produire quoique ce soit de qualité et se contentent de leur acheter des amandes de karité à un prix dérisoire pour ensuite les transformer en beurre dans leur usines.

Quels sont les problèmes engendrés par le beurre de karité raffiné ?

Hormis le fait qu’il est abusivement qualifié de karité naturel, le beurre de karité raffiné n’est pas un problème en tant que tel, c’est le modèle sur lequel il repose qui génère des problématiques environnementales, socio-économiques et culturelles, que l’on ne peut soupçonner tant que l’on n’aborde pas la filière karité dans sa globalité.

Sur le plan environnemental, le raffinage est une solution intéressante pour les industriels au service des multinationales certes, mais polluante. C’est une étape dont on peut se passer dès lors qu’on s’attache à la qualité des amandes et du beurre. Mais cela a un prix que les industriels ne sont pas prêt à payer. Par ailleurs, certains acteurs de l’industrie se contentent d’amasser un maximum d’amandes de karité quelque soit leur qualité, convaincus que le raffinage permettra de tout éliminer. Cela entraîne une surexploitation des ressources du karité. Or le karité est une espèce végétale utile pour la biodiversité, malheureusement en voie de disparition. Depuis 2012, pour faire face à la polémique sur l’huile de palme, le karité raffiné est devenu une « bonne alternative » pour les industriels de l’agroalimentaire. Des lobbyistes sont à l’œuvre à Bruxelles pour qu’il soit reconnu comme étant une matière grasse végétale plus saine que l’huile de palme d’ici décembre 2014. L’enjeu pour eux désormais est de l’obtenir au même prix que l’huile de palme, et donc d’accroître les volumes et la productivité.

Nous connaissons déjà la fin de cette histoire écrite par les industriels : c’est celle de l’huile de palme, à l’exception près que le karité ne se cultive pas et n’est toujours pas protégé. Pour compenser cette surexploitation programmée, des expériences de plantation d’arbres de karité sont en cours au Burkina Faso et au Ghana, mais à qui appartiennent ces arbres ? Sur quelle surface sont-ils plantés ? Qui possède ces terres ? Une fois les ressources de l’arbre de karité naturel épuisées, que restera-t-il aux femmes ? C’est pour répondre à ces questions que nous avons pensé à un plan B qui consiste à installer des ruches pour inciter les femmes du karité mais aussi les hommes du karité à protéger les arbres de karité naturels, tout en tirant un revenu supplémentaire de l’apiculture. C’est tout l’objet du projet Miel de fleur de karité.

Sur le plan socio-économique, les industriels ont profité de l’absence de protection de l’arbre de karité et de reconnaissance du métier des productrices de beurre de karité pour établir leur standards et modèles de transformation productivistes, réduisant les femmes aux rôles de collectrices. Nous n’avons rien contre l’industrie, elle est essentielle au développement d’un pays et tout progrès technique dans l’industrie du karité nous intéresse dès lors qu’il ne met pas en danger l’environnement et le revenu des femmes. La question est de savoir qui détient l’outil industriel, à quel besoins répond-il, quel est son impact sur l’environnement et le revenu des femmes, et où se crée la valeur ajoutée ? Notre démarche a pour but de rendre une part de l’activité de transformation aux productrices de karité, à partir d’outils de production écologiques adaptés à leur environnement, pour qu’elles captent une plus grande part de la valeur ajoutée créée dans cette industrie. Cela nécessitera des années de travail puisque ces procédés de transformation écologiques issus du génie expérimental des femmes sont peu connus et reconnus. Mais les femmes avec lesquelles nous travaillons ont compris que cela passe aussi par l’éducation de leurs enfants, et notamment des filles. Le revenu supplémentaire qu’elles tirent de l’activité de transformation est donc essentiellement utilisé pour la scolarisation des futures générations. Une génération en charge de faire reconnaître et préserver les ressources naturelles et les savoirs du continent africain.

Sur le plan culturel, le karité raffiné est un produit « bas de gamme » qui n’a que très peu d’intérêt pour le consommateur. Le fait qu’il soit présenté comme étant le karité naturel d’Afrique est une usurpation et une destruction de tout un patrimoine culturel. Imaginez un instant que pour des problématiques de productivité ou par simple ignorance, le vinaigre soit présenté comme étant un vin AOC à travers le monde. C’est ce qui se passe actuellement avec le karité à l’exception près que l’industrie parvient à effacer toute trace de fermentation ou d’oxydation de ce vinaigre, le karité raffiné, « grâce » au raffinage.

Finalement, tout se passe comme si l’histoire du karité débutait avec l’ère industrielle alors que l’histoire du karité est bien plus ancienne, plus humaine et plus riche du génie expérimental de ces femmes que ce que de nombreuses marques de cosmétiques racontent ou répètent sur le karité et la femme africaine depuis quelques décennies. Il est temps que cette histoire soit connue non pas uniquement par les européens mais par les africains eux-mêmes, qui accordent encore peu d’importance aux femmes productrices de karité. Elles sont quelques millions à travers toute l’Afrique, et compte tenu de leur rôle crucial dans l’industrie, il faudrait créer une journée internationale de la femme du karité financée bien sûr par les multinationales dont l’activité dépend directement de ces femmes. Mais c’est peut-être trop demander. Une meilleure rémunération des femmes et une reconnaissance de leur métier serait déjà un bon début.

Comment différencier les beurres de karité lors de nos achats et quelles sont les alternatives au beurre de karité raffiné ?

Aucune réglementation ne protège le consommateur car le karité raffiné peut s’afficher « 100% pur », « naturel » ou « bio ». L’unique moyen de l’identifier est d’ouvrir un pot et de constater sa couleur (blanche), son odeur (aucune), sa texture (dure, parfois pâteuse et granuleuse en fonction du procédé de raffinage). C’est en fait ce à quoi ressemble un karité qui a vieilli et n’a plus de principes actifs naturels. En ce qui concerne le karité naturel, à l’état pur, il est jaune, a une odeur caractéristique mais gourmande et fond à la température du corps. Le karité raffiné bio ou non bio n’est pas nocif. Seulement ce n’est pas du karité.

Pour aider le consommateur à identifier le karité naturel, nous avons été contraint d’indiquer « karité non raffiné » sur nos emballages mais ce fut à contre cœur, car il n’y a rien de plus fin que le karité naturel. De fait il est fin par nature et ne nécessite aucun raffinage. Pour mieux rendre compte de ce caractère exceptionnel du karité naturel frais et de qualité, nous utilisons désormais le terme « Grand Cru de karité » puisque cette qualité provient d’un arbre séculaire, d’un terroir vierge d’intrants chimique et d’un savoir-faire détenu depuis des siècles par les femmes du karité.

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Merci beaucoup Carole !

On est très fiers chez oO que nos soins comportent du beurre de karité "grand cru", obtenu avec le respect des femmes productrices et en conformité avec notre vision de l'éthique. C'est pour permettre à de tels projets d'exister que nous finançons aussi des entrepreneuses du monde entier par le micro-crédit : des ingrédients naturels de meilleur qualité, aux bienfaits réels et achetés de manière équitable.

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